Résolution adoptée !

Présentée par Stéphane Buchou, Député de la troisième circonscription de la Vendée, Yannick Haury, Député de la neuvième circonscription de la Loire-Atlantique, Sandrine Josso, Députée de la septième circonscription de la Loire-Atlantique, Frédérique Tuffnell, Députée de la deuxième circonscription de la Charente-Maritime, la résolution invitant le Gouvernement à défendre l’exigence forte attachée à la certification européenne du sel biologique et à ses méthodes de production a été adoptée hier soir à l’Assemblée Nationale. 

 

L’Association française des producteurs de sel marin de l’Atlantique récolté manuellement se réjouit de cette adoption qui marque l’attachement des Députés et du Gouvernement à défendre des pratiques de récolte du sel vertueuses et un label bio cohérent.

 

Extrait du discours de clôture de Bérangère ABBA, secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité

 

« Je vous confirme que lors de l’élaboration du futur acte délégué, les autorités françaises seront évidemment extrêmement attentives à ce que des critères de différenciation exigeants soient établis pour le sel bio, dans le respect des principes de la production biologique. Nous veillerons ainsi à ce que le sel biologique soit, comme affirmé dans le considérant 10 du règlement bio européen, produit aux moyens techniques de production naturels, à ce que sa production contribue au développement des zones rurales et à ce qu’il relève dès lors des objectifs du présent règlement.


Comme vous, nous souhaitons véritablement que cette production de sel biologique respecte les objectifs et principes de l’agriculture biologique tels que fixés aux articles 4 et 5 du règlement européen, tels que la protection de l’environnement et du climat, le respect des systèmes naturels, ce maintien et cette amélioration de l’état du sol, de même que de l’eau, de celle de l’air et de l’utilisation responsable de l’énergie et des ressources naturelles. Nous veillerons véritablement à ce que cet acte délégué n’entre pas en contradiction avec ces différents enjeux. Avec sur les ressources en eau notre ligne de conduite, qui doit être absolument la sobriété et les économies de cette ressource. A l’évidence, on ne peut qualifier de production bio des techniques industrielles qui exploitent des volumes d’eau en surabondance. Et puis des exploitations comme celles des marais salants, qui ont souvent su trouver cette cohérence entre l’activité humaine et la préservation d’une biodiversité qui est propre à ces écosystèmes extrêmement riches. Eh bien cet équilibre, il faut savoir aujourd’hui le mettre en avant à travers ces certifications bio.

 

Alors pour répondre à cet objectif, évidemment nous travaillons en concertation avec les différents acteurs des filières sel et de la filière biologique. Ce travail nous permettra d’élaborer et de porter auprès de la Commission européenne une position française qui permette la production d’un sel selon les critères exigeants et fidèles aux grands principes de l’agriculture biologique.

 

 

Je me réjouis de ce travail très constructif avec les professionnels de la filière que je salue. Ils montrent que les voies existent pour concilier ces activités, activités économiques, sobriété et préservation de l’environnement. »