Tout le monde vous le dira : le marais est le reflet du saunier ! Chaque producteur a en effet une conception de son outil de travail et une organisation de ses journées qui lui sont propres.
Avec des impondérables : son travail est étroitement dépendant des conditions météorologiques. Si le soleil et le vent sont ses alliés, la pluie en revanche compromet son activité…
Le producteur de sel récolte le gros sel au fond des cristallisoirs, en contact avec l’argile qui lui donne sa teinte grise si caractéristique. Pour tirer le sel, il utilise une grande raclette nommée simoussi sur Ré, ételle à Noirmoutier et las dans la presqu’île de Guérande. Le gros sel est stocké en petit tas sur le marais, avant d’être évacué sur un espace aménagé, le tasselier, tesselier ou tremêt, où il va finir de s’égoutter et être stocké jusqu’à la fin de la saison.
En fin de la journée, le producteur de sel cueille la fleur de sel, avec une lousse à fleur. Sorte d’écumoire, la lousse à fleur de sel permet de recueillir les fins cristaux de sel, juste à la surface de l’eau. Ce geste doit être précis, délicat, maîtrisé afin de ne pas perdre ces précieux cristaux.
Enfin, le producteur de sel gère les niveaux d’eau dans le marais, grâce à des tuyaux ou planchettes de bois. C’est le maître de l’eau !
Créée en 2007, l’Association Française des Producteurs de Sel marin de l’Atlantique récolté manuellement est le fruit de la volonté commune des producteurs de sel marin de la façade atlantique récolté à la main de défendre leurs intérêts collectifs :
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